Bis repetita placent

Au Conseil régional de Bourgogne – Franche Comté, après la hausse de 20 % des indemnités des élus dès le début du mandat, voici la seconde phase des bonnes vieilles habitudes socialistes qui revient au galop : l’augmentation de la fiscalité, sur le dos des contribuables franc-comtois !

Malgré toutes les belles promesses électorales de campagne de la candidate socialiste et le dommage collatéral considérable que cette fiscalité va représenter pour l’économie automobile franc-comtoise, les francs-comtois doivent s’apprêter à subir une hausse de 41,67 % de leur taxe sur les cartes grises.

Comme cela était prévisible, après la fusion des régions Bourgogne et Franche Comté, la réélection de Marie-Guite DUFAY à la présidence de la nouvelle région amène chaque jour une nouvelle actualité décevante pour nos concitoyens, et probablement même désormais pour ses électeurs !
A la tête du groupe Les Républicains, UDI et Divers Droite, j’avais pourtant – en son temps – alerté l’opinion sur cette tentation que les socialistes ne manqueraient pas d’assouvir s’ils arrivaient aux manettes de la nouvelle région.

Malheureusement, les choses étant ce qu’elles sont, la taxe sur les certificats d’immatriculation devrait ainsi passer de 36,00 € à 51,00 € / CV pour chaque nouvelle carte grise émise sur le territoire de l’ancienne région Franche-Comté, s’alignant dès le 1er janvier 2017 avec le tarif appliqué en Bourgogne.

Ce nouveau tarif fiscal ne représente rien de moins que 41,67 % d’augmentation !

A l’heure où la fiscalité assomme déjà nos entreprises et nos concitoyens, cette hausse scandaleuse permettrait d’encaisser 17 M€ supplémentaires pour la collectivité régionale, qui aurait bien pu s’en passer !

Il est tout bonnement impensable de croire qu’il était impossible de construire une prospective financière sans cette recette supplémentaire, qui représente seulement 1,3 % du futur budget de la Région Bourgogne Franche-Comté (censé atteindre environ 1,3 Mds d’euros).

La fatalité ne saurait également pas être un argument recevable, car d’autres solutions existaient : lisser progressivement les deux taxes entre Bourgogne et Franche-Comté sur une durée de 5 ans ou, tout simplement, aligner le tarif bourguignon sur le tarif franc-comtois.

Mais cette dernière solution aurait nécessité de faire des économies dans le budget régional… terme disparu depuis fort longtemps de tous les dictionnaires socialistes.

En effet, ces pratiques sont anciennes et tellement courantes dès qu’un exécutif socialiste prend les rênes d’une collectivité : d’abord, on augmente les indemnités de ses élus, puis on augmente les impôts pour se « dégager des marges de manoeuvre » avant même qu’un seul projet ne soit proposé !

Viendra ensuite l’augmentation de la dette, probablement.

Marie-Guite DUFAY, comme beaucoup d’élus socialistes, avait déjà appliqué cette méthode lors de son dernier mandat à la tête du Conseil régional de Franche-Comté.

Rien de surprenant à ce qu’elle reproduise cette politique, par conséquent, car les mesures impopulaires étant prises en début de mandat, il est rare que les électeurs s’en souviennent lors des échéances électorales suivantes.

Il faut croire que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets…

Etiez-vous vraiment sûr d’avoir voté pour cela ?